La FESP et l’Institut Français d’Egypte co-organisent une conférence de Betrand BADIE, qui s’intitule « Quand le Sud réinvente le monde. Essai sur la puissance de la faiblesse ». Le système international aujourd’hui est en profonde rupture avec celui de la bipolarité. Il n’est plus dominé par la compétition entre puissances, mais par le poids d’un Sud qui tend de plus en plus à contrôler l’agenda international et à faire de ses faiblesses un instrument de conditionnement du jeu international. Cette conférence aura lieu le 16 avril à 18h à l’Institut Français d’Egypte (Mounira, Le Caire).
Cet atelier cofinancé par le Centre d’Economie de la Sorbonne et par la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques a réuni une vingtaine d’enseignants-chercheurs français et égyptiens et a eu pour thématiques principales : organisation industrielle ; commerce international ; conflits ; éducation ; réseaux ; marché du travail ; macroéconomie ; finance et microéconomie.
Le programme est disponible à partir de ce lien : Programme 2015
L’ensemble des communications est consultable :
Francis Bloch « The Formation of Partnerships in social Networks »
Antoine Pietri « Selling Arms to the Enemy »
Fida Karam and Chahir Zaki « How Did Wars Dampen Trade in the MENA Region? »
Charlotte Levionois « Second generation Immigrants and Over-Education in France: some Evidence? »
Gunther Capelle-Blancard « Stock Prices are not Open-Ended. Stock Trading Seems to Be »
Heba El-Laithy and Sherine El Shawerby « Inclusive Growth in MENA Region: Measurement and Determinants »
Elodie Bertrand « Much Ado about Nothing? The Controversy over the Validity of the Coase Theorem »
Nesma Ali and Boris Najman « Informal Competition and Productivity in Sub-Saharian Africa »
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Bertrand Badie, professeur des universités à Science Po et spécialiste des relations internationales, a présenté la thèse de son dernier ouvrage « Le Temps des humiliés » édité chez Odile Jacob. La conférence organisée par la FESP, l’IFE et le CEDEJ, était modérée par Bernard Rougier, professeur de science politique et directeur du CEDEJ.
Bertrand Badie postule que l’humiliation est un devenu le jeu normal des relations internationales. Il explique que trois facteurs sont à l’origine de ce changement de règles du jeu :
Par ailleurs, deux échecs/ruptures sur la scène internationale ont joué un rôle majeur :
Bertrand Badie distingue alors quatre types d’humiliations récurrentes :
Finalement, selon Bertrand Badie, le système international repose sur trois types d’inégalités :
Pour conclure, Bertrand Badie insiste sur trois points :
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A l’occasion de sa mission d’enseignement à la FESP dans le cadre du cours de développement politique, Choukri Hmed, maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, spécialiste de sociologie et mouvements sociaux, a donné une conférence, le mardi 18 mars 2014, sur les origines de la révolution tunisienne. Sa présentation a été modérée par Nevine Mosaad, professeur de science poltiique spécialiste des régimes politiques arabes à la Faculté d’économie et de Sciences politique de l’Université du Caire.
A l’encontre de la plupart des travaux académiques qui ne présentent qu’une évolution chronologique et une description des événements de la révolution tunisienne, Choukri Hmed présente une analyse sociologique approfondie des faits, basée sur une enquête de terrain qui a aduré pour trois ans à Sidi Bouzid en Tunisie, fondée principalement sur des rencontres avec différents groupes (activistes révolutionnaires, syndicalistes, non-participants à la révolutions…).
Dans son travail, il distingue trois étapes révolutionnaires : les intentions révolutionnaires, la révolution elle-même et les conséquences ou les résultats de la révolution. Les difficultés économiques, la corruption et l’absence de liberté créent sur le long terme un sentiment de frustration et un désir de se révolter mais ne ne suffisent pas à engendrer une révolution. Il faut qu’existent des mécanismes permettant la transition d’une situation à l’autre. Dans le cas de la Tunisie, trois principaux éléments ont favorisé cette transition : la présence de groupes qui aspirent au changement, l’Union générale tunisienne pour le travail (UGTT) et l’existence d’un lien fort entre ces groupes et l’UGTT. Ces trois facteurs regroupés en plus des médias ont aidé à la politisation de l’incident de suicide de Mohamed Bouazizi, et la transformation en un vrai état de révolution.
Choukri Hmed réfute l’idée de spontanéité des révolutions. Une révolution ne peut résister et durer sans l’existence d’une infrastructure humaine forte capable d’interagir et de propager l’esprit de la révolution entre les différentes classes sociales et dans les différentes zones géographiques. Par ailleurs, il estime qu’il est rare de passer de la phase de la révolution à celle des résultats révolutionnaires où les fruits de la révolution commencent à se faire sentir.
A l’issue de sa présentation, de nombreuses questions lui ont été posées, par des étudiants et par la modératrice, notamment sur les paradigmes théoriques convenables pour l’analyse de la révolution tunisienne, la question de la spontanéité d’une révolution, la nouvelle constitution tunisienne et sa conformité aux aspirations de la révolution, les droits de la femme dans la nouvelle constitution, la comparaison entre la constitution tunisienne et égyptienne en matière de droits de l’Homme et des libertés.
Rencontre entre le bureau exécutif de l’union des étudiants égyptiens, Daniel Gaxie, professeur de science politique de l’Université Paris 1 et Didier Monciaud, spécialiste de l’histoire contemporaine égyptienne, modérée par Hala Abou-Ali, professeur d’économie de l’Université du Caire.
Les représentants des unions étudiantes ont mis l’accent sur la nécessité de réviser la charte étudiante, d’augmenter la représentation des étudiants au sein des conseils d’université et d’élargir les prérogatives des unions des étudiants. Daniel Gaxie a présenté un avis très critique voire même négatif des organisations étudiantes françaises. Selon lui leur faiblesse tient au faible nombre d’adhérents, aux luttes entre organisations étudiantes, à la faible participation des étudiants aux élections et à leur engagement insuffisant dans une réflexion sur la politique universitaire. Didier Monciaud a quant à lui exprimé son enthousiasme à l’évolution du mouvement étudiant égyptien depuis la révolution du 25 janvier 2011 et a souligné l’ancienneté et la richesse du mouvement estudiantin égyptien. Il a également évoqué la question du statut des étudiants en France et les revendications morales et en termes d’intérêts matériels des organisations étudiantes françaises.
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La discussion qui s’en est suivie avec le public a essentiellement porté sur les arrestations d’étudiants, la question sécuritaire dans les universités égyptiennes et la création de nouvelles universités.
Ce deuxième atelier a été financé par le Centre d’Economie de la Sorbonne et par la Filière francophone d’Economie et de Sciences Politiques et a réuni une vingtaine d’enseignants-chercheurs français et égyptiens et a eu pour thématiques principales : institutions et discrimination, régulation/contractualisation ; microéconomie appliquée ; marché du travail (offre de travail et salaire minimum ; commerce international (régulation des marchés et performance des firmes) et la politique monétaire.
Le programme détaillé est disponible ici : Programme-UP1-Caire
L’ensemble des papiers présentés sont disponibles :
E. Guillaud and P. Marx – « Preferences for Employment Protection and the Insider-Outsider Divide »
D. Margolis – « A micro-simulation-based estimation of the effects of minimum wage changes in the Philippines »
R. A. Ezzat – « Regulation, Ownership and Competition in the Telecommunication Sector: MENA Countries »
Ph. Gagnepain « Economies of Scope in Cost-Reduction Incentives«
J. Beuve and L. Chever – « Competition, Contract Design and Quality of Outsource Services »
Greulich-Luci – Economic and Political Challenges in View of Demographic Changes
Selwaness -Zaki – On the Interaction between Trade Reforms and Labor Market Regulations
Nora Abou Shady – Assessment of Barriers to Trade in Services
N. El Mallakh – « Migration, Remittances and Household Labor Allocation »
D. Mirza, G. Gaullier and F. Magris – « How the Attributes of Professional Services Set their Own Barriers to Trade »
H. Selim – « Reserve Adequacy and the Demand for International Reserves in Egypt »
Dina Rofael and R. Hosni and – « Modeling Exchange Rate Dynamics in Egypt: Observed and Unobserved Volatility »
Conférence organisée dans le cadre du Forum France-Egypte conjointement par la Filière francophone d’Economie et de Sciences politiques de l’Université du Caire, l’Institut français d’Egypte (IFE) et American University in Cairo Forum.
Bertrand Badie, professeur des universités en sciences politiques et co-directeur du Master et du Doctorat en science politique mention Relations Internationales à Sciences Po Paris, et Bahgat Korany, professeur de science politique à l’Université Américaine du Caire et directeur de « AUC Forum » ont animé la conférence « La science politique au défi du printemps arabe » à la faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire. Yasmine Farouk, maître de conférences en science politique à la FESP a modéré la discussion.
Jeudi 16 mai 2013 à 18h – Faculté d’Economie et de Sciences Politiques – Université du Caire
Intégralité de la conférence (vidéo préparée par AUC Forum)
Synthèse de la Conférence :
Les conférenciers ont exposé leur analyse du phénomène du printemps arabe et l’enjeu auquel la science politique est exposée, et ont notamment mis l’accent sur l’absence de théories explicatives et interprétatives face à l’exceptionnalisme de la nouvelle donne.
Le Professeur Bertrand Badie appuie son argumentation sur la distinction entre trois temporalités différentes – sociale, politique et internationale – qui surgissent durant les révolutions arabes et qui reflètent l’incapacité de la science politique à présenter une interprétation convenable de la situation actuelle. Les révolutions arabes sont les premières à être qualifiées de post-léninistes. Elles démontrent la vulnérabilité du concept d’autocratie modernisatrice qui s’inscrit dans une logique d’exceptionnalisme arabe imposé pour longtemps par la science politique. Selon lui les changements dans la région arabe ont prouvé l’incapacité du monde à les saisir.
Le professeur Bahgat Korany, quant à lui, s’est concentré sur deux principaux points. Le premier point interroge la nature des études politiques qui ont mis l’accent pendant longtemps sur l’exceptionnalisme arabe et ont négligé la possibilité d’une rupture de la continuité par les bases populaires. Son deuxième point pose la question de savoir si le concept de transition démocratique, tel que développé par les spécialistes de la transitologie, est utile pour expliquer le changement dans le monde arabe. Il dégage trois principes généraux qui peuvent servir de facteurs explicatifs de l’instabilité actuelle : les aspirations et les attentes non-satisfaites et parfois irréalistes des peuples, le manque d’un terrain commun entre les différents protagonistes sociaux et politiques en plus de l’absence d’une coalition nationale et la question de la sécurité.
A la suite de la présentation des professeurs Bertrand Badie et Bahgat Korany un débat s’est tenu avec le public et a notamment porté sur le rôle de la religion dans la transition démocratique, le rôle des institutions militaires, l’intervention militaire extérieure dans le processus de changement, la construction des nouvelles institutions, et la nature de transition dans les sociétés arabes.
Conférence conjointement organisée par l’Institut français d’Egypte et la faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire dans le cadre du Forum France Egypte. Elle sera animée par Yves Gonzalez-Quijano et Hussein Abdel Ghani et modérée par Nadia Abu Ghazi.
Yves Gonzalez-Quijano est chercheur à l’Institut français du Proche Orient (IFPO) et Hussein Abdel Ghani est journaliste et a dirigé le bureau Al Jazeera au Caire. Présentation en arabe avec traduction simultanée vers le français.
Mardi 26 février – 12h-13h30 – Faculté d’Economie et de Sciences Politiques – Université du Caire
La FESP a organisé conjointement avec l’Université Paris 1 un atelier de recherche les 27 et 28 mai 2012. Cet atelier a regroupé 7 enseignants-chercheurs de l’Université Paris 1 et 13 enseignants-chercheurs de l’Université du Caire sur les thématiques suivantes : économie du travail, monnaie-banque, économie internationale, microéconomie, organisation industrielle et pauvreté.
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The Faculty of Economics and Political Sciences and the University of Paris 1 have jointly organized a workshop on « Current Economic Issues » on the 27th and the 28th of May 2012. This workshop gathered 7 professors and researchers from the University of Paris 1 and 13 professors/researchers from Cairo University or Economic institutions on the following topics: Labor Economics, Finance, International Economics, Microeconomics, Industrial Organization and Poverty.
You can download the agenda and the papers that were presented:
Agenda – Current Economic Issues 27-28 May 2012 Final 2 pages
Sandra Poncet – Staropsta de Waldemar – Product Relatedness and Firms Exports in China
Ahmed Ghoneim and Heba El Deken – paperonmigration and trade
Crozet-Milet-Mirza Discriminatory Effect of Domestic Regulations on International Services Trade
Dina Mandour – Eurocrisis Impact on Egypt’s Trade – May 2012
Rizavi-Sofer- Household Division of Labor – Is There any Escape from Tradition Gender Roles
Rana Hendy – Is the labor market fair enoughpdf
Chaimaa Yassine – Structural Labor Market Transitions and Wage Dispersion in Egypt
Hala Sakr – Trade Policy and Poverty Eradication
Hanan Nazier – Trade Liberalization and Labor Demand Elasticities – Empirical Evidence fom Egypt
Irene Selwaness and Chahir Zaki – Assessing the Impact of Trade Reforms on Informality in Egypt
Suzanna El Massah – The Power of Reframing Incentives – Field Experiment on Students Productivity
JPh Tropeano and Andrea Costina – Ex Post or Ex Ante – On the Optimal Timing of Merger Control
Noha El Demery – FDI Decision Influence of the Host Country’s Innovator Lead Users
Gunther Capelle-Blancard et Petit – The weighting of CSR Dimensions
Racha Ramadan – Gihane Ahmed – Khalid Abu Ismail – Towards More Sensible Poverty Measurement
Michaël Assous – Irving Fisher’s Debt Deflation Analysis
Mona Essam – Crowding Out Effect of Public Borrowing -The Case of Egypt
Hoda Selim – Exploring the Role of the Exchange Rate in Monetary Policy
Professeur de science politique à Sciences Po Paris, Bertrand Badie anime une conférence sur la « diplomatie de connivence » sujet de son dernier ouvrage paru aux éditions La Découverte.
Pour Bertrand Badie, « la fin de la bipolarité a consacré un retour aux vieilles pratiques du concert, telles qu’elles ont été forgées au début du XIXème siècle. Ce retour à une « diplomatie oligarchique » contredit les besoins propres à la mondialisation et crée davantage de crises qu’il ne suscite des modes probants de régulation. D’où cette remise en cause croissante des hégémonies et cette montée des diplomaties contestataires et déviantes qu’on observe actuellement ».
Traduction simultanée français/arabe
Cette troisième rencontre était co-organisée le 12 juillet 2011 par le Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales (CEDEJ) et l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) en partenariat avec la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire et avec le soutien du Ministère français des Affaires étrangères et européennes.
La délégation de l’Union européenne en Egypte, l’Institut Français d’Egypte, le Centre des études de civilisation et du dialogue des cultures (CCSDC) et la Filière francophone de la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques (FESP) ont co-organisé le jeudi 26 mai 2012 une conférence sur le thème « Les révolutions arabes : sommes-nous à l’aube d’un monde nouveau ? ».
La session d’ouverture présidée par Alia El Mahdi et Marc Franco, ainsi que par Ola El Khawaga, superviseur académique de la FESP, et Pakinam El Sharkawy, directrice du CCSDC, a été l’occasion d’une large introduction sur les révolutions dont nous sommes aujourd’hui témoins. Au cours de la première session, « Les révolutions arabes : L’Histoire et la Politique (une vision comparée) », sont intervenus Pierre Thénard, Conseiller auprès du Ministre français des Affaires étrangères et européennes, et Sarah Ben Néfissa. Une étude comparative basée sur l’Histoire des révolutions que les deux derniers siècles ont pu porter (présentation de P. Thénard : « L’enchaînement des révolutions ») et les différentes théories politiques qui existent en la matière (« Révolutions arabes et paradigmes d’analyse du politique des pays de la région », S. Ben Néfissa) leur ont permis de présenter les différentes possibilités d’analyse et de compréhension des événements cruciaux que connaît actuellement le monde arabe. Enfin, Pakinam El Sharkawy a tenté de dégager les similarités et les divergences entre les modèles révolutionnaires présents dans le monde arabe. Au cours de la deuxième session, Frédéric Charillon a, dans une vision prospective, examiné les différentes possibilités d’évolution des révolutions actuelles à l’aune des contextes politiques et sociaux de chacun des pays arabes concernés. Hassan Abou Taleb a, pour sa part, traité de l’impact des révolutions sur les relations régionales entre les différents pays arabes. Enfin, Essam Abdel Shafy a abordé le sujet des révolutions arabes et des relations possibles de ces démocraties naissantes avec l’Occident.
Les 13 et 14 décembre derniers s’est tenue au Marriott la deuxième édition de la conférence internationale du groupement de recherche international du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique, en France) « Développement des Recherches Economiques Euro-méditerranéennes » (GDRI DREEM), dirigé par E.M. Mouhoud. La Filière, le CEDEJ et ERF (Economic Research Forum) étaient chargés de l’organisation de cette conférence, en coopération avec l’Université Paris 9 Dauphine et l’Université Sud Toulon-Var.
Environ 80 papiers ont été présentés. Comme l’a souligné E.M. Mouhoud lors de son passage à la Filière, cette conférence se veut le « réceptacle de potentiels de recherche cachés ». Ainsi, elle est une façon de « transmettre des savoir-faire et d’accaparer des connaissances », en ouvrant la voie aux nouvelles recherches, à de nouvelles thématiques et en contribuant à rendre plus visibles les jeunes chercheurs. Sur six de nos anciens étudiants qui avaient répondu à l’appel à communication, tous avaient été retenus pour présenter leur papier : Noha El Déméry sur les TIC, Racha Ramadan sur les subventions, Hoda Selim et Hoda Youssef sur la politique monétaire, Lamia Kandil et Rana Hendy sur l’économie du travail.
[slideshow id=10]Journée d’études organisée par le Centre de Recherche et d’Etudes Politiques (CPRS) de la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques (FESP) de l’Université du Caire et l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM), en partenariat avec le CFCC, et la Filière francophone de la FESP.