Arabités numériques. Le printemps du Web arabe, Yves Gonzalez-Guijano, Actes Sud, 2012
«Observateur attentif des mutations des sociétés arabes actuelles dont il tient depuis des années la chronique régulière sur son blog, Yves Gonzalez-Quijano revient sur les combats des militants qui ont inventé le cyberactivisme arabe, en Tunisie, à Bahreïn, en Égypte…[…]. Avec ces “journées de légende”, une page de l’Histoire de la région se referme, conclut l’auteur. Mais c’est surtout un nouveau chapitre qui s’ouvre pour la jeunesse arabe : jetée sans crainte dans la “société en conversation” qu’a créée la Toile universelle, elle y forge son propre langage pour inventer une nouvelle manière d’être arabe, les “arabités numériques” de demain.»
Economic Incentives and Enviromental Regulation. Evidence from the MENA Region, Hala Abou-Ali (Ed.), Edward Elgar, 2012.
« Cet ouvrage unique explore un large éventail des questions environnementales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il présente un examen critique des politiques environnementales en se focalisant sur les incitations économiques sur les diverses questions environnementales, notamment l’irrigation de l’eau, la pollution de l’air, la gestion des déchets solides, le changement climatique et la pêche. Le livre combine des applications économétriques, des modèles théoriques de régulation et des recommandations fondamentales pour les décideurs.»
La révolution arabe. Dix leçons sur le soulèvement démocratique, Jean-Pierre Filiu, Fayard, 2011.
« Ce livre présente une interprétation du bouleversement historique dans les pays arabes et s’efforce d’en tirer un certain nombre de leçons. Selon l’auteur, nous ne sommes qu’au début d’une seconde renaissance qui, en écho à la Nahda du XIXe siècle (menée, déjà, par la Tunisie et l’Egypte), cherche à renouer avec les promesses des Lumières arabes. Pourtant, il n’y aura pas d’effet domino entre pays arabes. La jeunesse est en première ligne, la rupture est radical avec la culture de leader charismatique et le Chaos remplace la dictature en tant que seule alternative à la démocratie. »
After the spring, Economic transitions in the Arab world, sous la direction de Magdi Amin, Ragui Assaad, Nazar El Baharna et al, Ed Oxford University Press.
« Les auteurs de ce livre discutent les fondements communs aux nouvelles économies des pays du printemps Arabe, qui seront axés sur quatre défis principaux : les jeunes ne doivent plus subir les charges disproportionnées du chômage, de même, malgré que quelques politiques gouvernementales aient amélioré les modes de vie de quelques citoyens Arabes au passé, elles ont tout de même enrichi une petite élite et sont devenues inabordables. Troisième défi, les économies Arabes ont besoin d’un secteur privé actif et indépendant pour pouvoir rivaliser pendant le 21e siècle. Finalement, l’isolement relatif des économies Arabes doit prendre fin. »
Gouvernance locale dans le monde arabe et en Méditerranée : Quel rôle pour les femmes ?, sous la direction de Sylvette Denèfle et Safaa Monquid, Ed. Cedej 2011.
« Ce numéro d’Egypte/Monde arabe tente de faire le point sur la situation actuelle de la femme dans divers pays du monde méditerranéen. Les textes […] abordent des questions telles que la place et le rôle des femmes dans les villes arabes et méditerranéennes, les villes sont-elles porteuses de bouleversements qui modifient les pratiques traditionnelles, les villes sont-elles des lieux d’émancipation, de mixité et d’égalité pour les femmes. L’analyse comparative des contextes différents et la diversité des cas traités apportent un regard neuf et un éclairage enrichissants sur les évolutions sociales et politiques récentes.»
Protestations sociales, révolutions civiles, Transformation du politique dans la Mediterranée arabe, sous la direction de Sarah Ben Néfissa et Blandine Destremau, Armand Colin.
« Cet ouvrage propose d’analyser des mouvements sociaux, tels que les mobilisations collectives, des protestations sociales, voire des émeutes à la lumière des mutations sociales et politiques dans des pays du monde arabe qui ont longtemps été l’objet de perceptions schématiques alimentées par une exceptionnelle longévité de l’autoritarisme politique. On y lira des travaux de recherche portant sur l’Egypte, la Tunisie, le Maroc et le Liban.»
Bouleversements stratégiques dans le monde arabe, dossier dirigé par Barah Mikail. Confluences méditerranée, l’Harmattan.
« Les révoltes du monde arabe ont d’ores et déjà forgé ce que l’on peut qualifier de tournant dans l’histoire du monde arabe. Elles s’inscrivent cependant dans un contexte géopolitique plus large, ce que tente d’analyser en partie ce numéro. Au sommaire notamment : les Etats-Unis et le Printemps arabe ; l’Union Européenne : de la munificence à la géostratégie ; la France et les mutations arabes ; la Turquie, le Printemps arabe et la Post-Européanité ; un nouveau paradigme pour la Turquie ? ; les forces armées dans les révoltes arabes ; réseaux sociaux et médias d’information ; première approche d’une contextualisation des révoltes populaires arabes. »
L’Egypte au présent : inventaire d’une société avant révolution, Vincent Battesti et François Ireton (sous la direction de), Ed. Actes Sud / Sindbad « Bibliothèque arabe, Hommes et sociétés », 4/05/2011, 1179 pages.
« Dans le contexte de la révolution démocratique qui s’est déroulée en Egypte en janvier 2011, quarante chercheurs proposent d’analyser les transformations profondes de la société égyptienne à travers les aspects de la vie économique, sociale, politique et culturelle. » (Electre)
Lire l’interview des auteurs,Vincent Battesti et François Ireton, La Coupole – Mai 2011
L’Egypte de Tahrir, Claude Guibal et Tangui Saläun . Edition du Seuil, Mai 2011.
« L’Egypte de Tahrir, anatomie d’une révolution, est né de l’observation quotidienne, sur le terrain, de deux journalistes, correspondants au Caire depuis 1997, Claude Guibal et Tangi Saläun, doutant jusqu’au dernier moment de la chute du Hosni Moubarak. C. Guibal et T. Saläun se livrent aussi de manière pertinente à l’ « anatomie » de la société égyptienne, avec son armée omniprésente et le retour sur la scène politique des Frères musulmans, l’Islam « valeur refuge » versus « le malaise copte », mais aussi avec ces « oubliés » du rêve panarabe de Nasser, qui gardent chevillés au cœur la nostalgie de leur pays englouti par les eaux du Barrage d’Assouan.» (Electre)
L’idée de justice, Amartya Sen, traduit de l’anglais par Paul Chemla avec la collaboration d’Eloi Laurent, Ed. Flammarion « Essais », 2010, 488 pages.
« Réflexion de l’économiste et philosophe sur les moyens de réduire les injustices. Il souligne l’importance de la création d’une justice du choix social fondée sur le débat public. Il évoque aussi les rôles d’une libre participation à la vie politique et des institutions démocratiques dans la réduction des injustices. » (Electre)
La crise de la société rurale en Egypte, la fin du Fellah?, par Habib Ayeb, Edition Karthala 2010.
« La crise de la société rurale est l’un des multiples paradoxes de l’Egypte contemporaine. Si l’agriculture égyptienne est l’une des plus productives et des plus intensives du monde, ses paysans sont parmi les plus pauvres. Selon Habib Ayeb, « Accès » est le mot clé qui résume la crise du fellah. C’est une inégalité d’accès du paysan égyptien à sa terre agricole tout comme celle de son accès à l’eau. La disparition du fellah semble irréversible. Seule une démarche politique volontariste […] pourrait inverser le cours des choses. » (Electre)
Politique(s) du conflit. De la grève à la révolution, Charles Tilly et Sydney Tarrow (traduit de l’américain par Rachel Bouyssou), Ed. Presses de Sciences Po « Références. Sociétés en mouvement », 2008, 396 pages.
« Etude des formes conflictuelles, pacifiques ou violentes, d’action politique. L’analyse porte sur ce qui rapproche et différencie la manifestation de l’émeute, les mouvements sociaux des révolutions, comment et pourquoi les mobilisations naissent et meurent, quels en sont les acteurs, les modus operandi, les conséquences, en démocratie comme dans les régimes autoritaires. » (Electre)
Penser les mouvements sociaux : conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Olivier Fillieule, Eric Agrikoliansky et Isabelle Sommier (sous la direction de), Ed. La Découverte « Recherches », 27/05/2010, 327 pages.
« L’ouvrage vise à rendre compte de l’évolution de la sociologie des mouvements sociaux et de l’originalité des travaux français en offrant à la fois un regard critique sur ce champ de recherche et des pistes d’investigation sur ses angles morts comme les logiques de l’engagement individuel ou la place des émotions dans le militantisme. » (Electre)