Conférences

 A LA UNE

La FESP et l’Institut Français d’Egypte co-organisent une conférence de Betrand BADIE, qui s’intitule « Quand le Sud réinvente le monde. Essai sur la puissance de la faiblesse ». Le système international aujourd’hui est en profonde rupture avec celui de la bipolarité. Il n’est plus dominé par la compétition entre puissances, mais par le poids d’un Sud qui tend de plus en plus à contrôler l’agenda international et à faire de ses faiblesses un instrument de conditionnement du jeu international. Cette conférence aura lieu le 16 avril à 18h à l’Institut Français d’Egypte (Mounira, Le Caire).

 


 

CONFERENCES ET SEMINAIRES PASSES

Quatrième atelier de recherche en économie avec l’Université Paris 1

8-9 septembre 2015, Maison des Sciences économiques, Paris

Cet atelier cofinancé par le Centre d’Economie de la Sorbonne et par la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques a réuni une vingtaine d’enseignants-chercheurs français et égyptiens et a eu pour thématiques principales : organisation industrielle ; commerce international ; conflits ; éducation ; réseaux ; marché du travail ; macroéconomie ; finance et microéconomie.

Le programme est disponible à partir de ce lien : Programme 2015

L’ensemble des communications est consultable :

Session 1: Industrial Organization

Francis Bloch « The Formation of Partnerships in social Networks »

Riham Ahmed Ezzat, Carlo Cambinin and Carine Staropoli « Do Reforms Sequences Matter for Telecom Sector Performance. EVidence from MENA countries »

Liam Wren Lewis and M. Troya-Martinez « Delegating Relational Contracts to Corruptible Intermediaries »

Session 2: International Trade, Conflicts

Antoine Pietri « Selling Arms to the Enemy »

Fida Karam and Chahir Zaki « How Did Wars Dampen Trade in the MENA Region? »

Aya Ahmed and Chahir Zaki « Trade Openness and Market Competition: Evidence from Egypt Frim-Level Data »

Session 3: Education, Networks

Margherita Comola « Treatment Effect Accounting for Network Changes: Evidence from a randomized intervention »

Hala Abou-Ali and Reham Rizk « Determinants of Households Expenditure on Education: Evidence from MENA Countries »

Charlotte Levionois « Second generation Immigrants and Over-Education in France: some Evidence? »

Session 3: Labor Market

Nelly El Mallakh and Jackline Wahba « Return Migration and Occupational Mobility: Evidence from Egypt »

Session 4: Macroeonomics and Finance

Gunther Capelle-Blancard « Stock Prices are not Open-Ended. Stock Trading Seems to Be »

Hoda Selim and Chahir Zaki « Business Cycle Synchronization in the Arab region: Recycling Petrodollars in trhough Trade and Finance »

Heba El-Laithy and Sherine El Shawerby « Inclusive Growth in MENA Region: Measurement and Determinants »

Session 5: Microeconomics

Elodie Bertrand « Much Ado about Nothing? The Controversy over the Validity of the Coase Theorem »

Nesma Ali and Boris Najman « Informal Competition and Productivity in Sub-Saharian Africa »


 

CONFERENCES ET SEMINAIRES PASSES

Bertrand Badie, « Le Temps des humiliés », Institut français d’Egypte, 31 mars 2014

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Bertrand Badie, professeur des universités à Science Po et spécialiste des relations internationales, a présenté la thèse de son dernier ouvrage « Le Temps des humiliés » édité chez Odile Jacob. La conférence organisée par la FESP, l’IFE et le CEDEJ,  était modérée par Bernard Rougier, professeur de science politique et directeur du CEDEJ.

Bertrand Badie postule que l’humiliation est un devenu le jeu normal des relations internationales. Il explique que trois facteurs sont à l’origine de ce changement de règles du jeu :

  1. L’irruption des sociétés dans le jeu international. La guerre s’est rapprochée des sociétés ; elle devient sociale. Si la nation est défaite elle est alors humiliée.
  2. La mondialisation. L’ouverture à de très grands nombre d’acteurs sur la scène internationale a conduit à des inégalités entre Etats.
  3. L’arrivée de cultures différentes sur la scène internationale. Avec la décolonisation on entre dans la pluralité culturelle.

Par ailleurs, deux échecs/ruptures sur la scène internationale ont joué un rôle majeur :

  1. Le dérèglement de la puissance, qui était l’unique médiateur sur la scène internationale. Le jeu de la puissance suppose que les acteurs soient tous puissants. Or, pour la première fois, l’histoire est écrite par les faibles et c’’est l’anti-puissance qui mène le monde. La puissance quant à elle est de plus en plus impuissante.
  2. Le multilatéralisme, qui aurait pu être un remède contre l’inégalité entre Etats, mais qui est mort-né.

Bertrand Badie distingue alors quatre types d’humiliations récurrentes :

  1. Le rabaissement qui fait descendre un Etat à un niveau inférieur de statut et qui le fait se sentir agressé. Par exemple, l’exclusion du vaincu lors de négociations de paix, phénomène apparu pour la première fois lors du traité de Versailles, est devenu une pathologie récurrente.
  2. Le déni d’égalité. Les Etats ne jouent pas dans la même division. La scène internationale reproduit à l’infini un système aristocratique.
  3. L’humiliation par relégation. De nombreux conflits (Congo,  Timor oriental, Palestine…) ne trouvent pas la même attention sur la scène internationale.
  4. L’humiliation par stigmatisation à l’exemple de l’islamophobie, de la sinophobie, de la russophobie depuis l’annexion de la Crimée par la Russie à travers une manipulation de l’opinion publique.

Finalement, selon Bertrand Badie, le système international repose sur trois types d’inégalités :

  1. L’inégalité constitutive liée à la mémoire de la colonisation qui concerne la majorité des Etats membres des Nations Unies et ne cesse de rejaillir sur la scène internationale contemporaine.
  2. L’inégalité structurante. A l’exemple de la dénonciation de la Turquie et du Brésil qui tentent d’intervenir dans les négociations internationales. Les pays émergents sont relégués à des puissances moyennes élégantes qui ne sont pas admises au G7 ou au G8.
  3. L’inégalité fonctionnelle qui tient à la gouvernance du monde sur un mode privatif capté par un petit nombre de puissances.

Pour conclure, Bertrand Badie insiste sur trois points :

  1. La crispation souverainiste ballotée par le multilatéralisme
  2. La mobilisation des sociétés, paramètre souvent négligé dans les relations internationales.
  3. L’émergence de deux nouvelles formes de diplomatie dans une réaction anti-humiliation : la diplomatie de contestation et la diplomatie de déviance. Cependant ces diplomaties peuvent être dangereuses car les règles de résolution de conflits sont alors bousculées.

Choukri Hmed, « Les origines sociales de la révolution tunisienne entre l’événement historique et les structures sociales », FESP, 18 mars 2014

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A l’occasion de sa mission d’enseignement à la FESP dans le cadre du cours de développement politique, Choukri Hmed, maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, spécialiste de sociologie et mouvements sociaux, a donné une conférence, le mardi 18 mars 2014,  sur les origines de la révolution tunisienne. Sa présentation a été modérée par Nevine Mosaad, professeur de science poltiique  spécialiste des régimes politiques arabes à la Faculté d’économie et de Sciences politique de l’Université du Caire.

A l’encontre de la plupart des travaux académiques qui ne présentent qu’une évolution chronologique et une description des événements de la révolution tunisienne, Choukri Hmed présente une analyse sociologique approfondie des faits, basée sur une enquête de terrain qui a aduré pour trois ans à Sidi Bouzid en Tunisie, fondée principalement sur des rencontres avec différents groupes (activistes révolutionnaires, syndicalistes, non-participants à la révolutions…).

Dans son travail, il distingue trois étapes révolutionnaires : les intentions révolutionnaires, la révolution elle-même et les conséquences ou les résultats de la révolution.  Les difficultés économiques, la corruption et l’absence de liberté créent sur le long terme un sentiment de frustration et un désir de se révolter mais ne ne suffisent pas à engendrer une révolution. Il faut qu’existent des mécanismes permettant la transition d’une situation à l’autre. Dans le cas de la Tunisie, trois principaux éléments ont favorisé cette transition : la présence de groupes qui aspirent au changement, l’Union générale tunisienne pour le travail (UGTT) et l’existence d’un lien fort entre ces groupes et l’UGTT. Ces trois facteurs regroupés en plus des médias ont aidé à la politisation de l’incident de suicide de Mohamed Bouazizi, et la transformation en un vrai état de révolution.

Choukri Hmed réfute l’idée de spontanéité des révolutions. Une révolution ne peut résister et durer sans l’existence d’une infrastructure humaine forte capable d’interagir et de propager l’esprit de la révolution entre les différentes classes sociales et dans les différentes zones géographiques. Par ailleurs, il estime qu’il est rare de passer de la phase de la révolution à celle des résultats révolutionnaires où les fruits de la révolution commencent à se faire sentir.

A l’issue de sa présentation, de nombreuses questions lui ont été posées, par des étudiants et par la modératrice, notamment sur les paradigmes théoriques convenables pour l’analyse de la révolution tunisienne, la question de la spontanéité d’une révolution, la nouvelle constitution tunisienne et sa conformité aux aspirations de la révolution, les droits de la femme dans la nouvelle constitution, la comparaison entre la constitution tunisienne et égyptienne en matière de droits de l’Homme et des libertés.

Affiche Syndicalisme étudiant 1Table ronde sur le « Syndicalisme étudiant en Egypte et en France », Institut français d’Egypte, 17 février 2014

Rencontre entre le bureau exécutif de l’union des étudiants égyptiens, Daniel Gaxie, professeur de science politique de l’Université Paris 1 et Didier Monciaud, spécialiste de l’histoire contemporaine égyptienne, modérée par Hala Abou-Ali, professeur d’économie de l’Université du Caire.

Les représentants des unions étudiantes ont mis l’accent sur la nécessité de réviser la charte étudiante, d’augmenter la représentation des étudiants au sein des conseils d’université et d’élargir les prérogatives des unions des étudiants. Daniel Gaxie a présenté un avis très critique voire même négatif des organisations étudiantes françaises. Selon lui leur faiblesse tient au faible nombre d’adhérents, aux luttes entre organisations étudiantes, à la faible participation des étudiants aux élections et à leur engagement insuffisant dans une réflexion sur la politique universitaire. Didier Monciaud a quant à lui exprimé son enthousiasme à l’évolution du mouvement étudiant égyptien depuis la révolution du 25 janvier 2011 et a souligné l’ancienneté et la richesse du mouvement estudiantin égyptien. Il a également évoqué la question du statut des étudiants en France et les revendications morales et en termes d’intérêts matériels des organisations étudiantes françaises.

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La discussion qui s’en est suivie avec le public a essentiellement porté sur les arrestations d’étudiants, la question sécuritaire dans les universités égyptiennes et la création de nouvelles universités.

 

Le « Troisième atelier de recherche en économie avec l’Université Paris 1 » se déroulera au Caire à la fin du mois de juin 2014.

« Deuxième atelier de recherche en économie avec l’Université Paris 1 », 11-12 Septembre 2013

Le deuxième atelier de recherche en économie, organisé conjointement par la FESP et l’université Paris 1 s’est tenu les 11 et 12 septembre 2013 à Paris – Maison des Sciences économiques de l’Université Paris 1.

 

Ce deuxième atelier a été financé par le Centre d’Economie de la Sorbonne et par la Filière francophone d’Economie et de Sciences Politiques et a réuni une vingtaine d’enseignants-chercheurs français et égyptiens et a eu pour thématiques principales : institutions et discrimination, régulation/contractualisation ; microéconomie appliquée ; marché du travail (offre de travail et salaire minimum ; commerce international (régulation des marchés et performance des firmes) et la politique monétaire.

 

Le programme détaillé est disponible ici : Programme-UP1-Caire

L’ensemble des papiers présentés sont disponibles :

  • Session 1: Institutions and Discrimination

E. Guillaud and P. Marx – « Preferences for Employment Protection and the Insider-Outsider Divide »

D. Margolis – « A micro-simulation-based estimation of the effects of minimum wage changes in the Philippines »

A. M. Ezzat, M. M. Gomaa and R. Hosni – « Do Democratic Governments Perform Better? An Empirical Assessment »

  •   Session 2: Regulation and Contracting

R. A. Ezzat – « Regulation, Ownership and Competition in the Telecommunication Sector: MENA Countries »

Ph. Gagnepain « Economies of Scope in Cost-Reduction Incentives« 

  • Session 3: Applied Microeconomics

J. Beuve and L. Chever – « Competition, Contract Design and Quality of Outsource Services »

  •   Session 4: Labor Market: Labor Supply and Minimum Wage

C. Adida – D. Laitin and M-A Valfort – Region of Origin or Religion? Understanding why Immigrants from Muslim-Majority Countries are Discriminated against in Western Europe.

Greulich-Luci – Economic and Political Challenges in View of Demographic Changes

Selwaness -Zaki – On the Interaction between Trade Reforms and Labor Market Regulations

Nora Abou Shady – Assessment of Barriers to Trade in Services

N. El Mallakh – « Migration, Remittances and Household Labor Allocation »

  • Session 5: International Trade: Market Regulation and Firms Performance

D. Mirza, G. Gaullier and F. Magris – « How the Attributes of Professional Services Set their Own Barriers to Trade »

Nora Abou Shady – « Assessment of Barriers to Trade in Services: the Services Trade Restrictiveness Index for Telecommunication Services in Egypt »

R. Hendy and C. Zaki – « Effects of Red Tape Costs on Performance of Firms Exports: the Case of Egypt »

  • Session 6: Monetary Policy

N. Seleem – « The Impact of Policy-Induced Changes in Nominal Interest Rate on the Exchange Rate: Lessons Learned in Egypt »

H. Selim – « Reserve Adequacy and the Demand for International Reserves in Egypt »

Dina Rofael and R. Hosni and – « Modeling Exchange Rate Dynamics in Egypt: Observed and Unobserved Volatility »

 

« La science politique au défi du printemps arabe », 16 mai 2013

Conférence organisée dans le cadre du Forum France-Egypte conjointement par la Filière francophone d’Economie et de Sciences politiques de l’Université du Caire, l’Institut français d’Egypte (IFE) et American University in Cairo Forum.

Bertrand Badie, professeur des universités en sciences politiques et co-directeur du Master et du Doctorat en science politique mention Relations Internationales à Sciences Po Paris, et Bahgat Korany, professeur de science politique à l’Université Américaine du Caire et directeur de « AUC Forum » ont animé la conférence « La science politique au défi du printemps arabe » à la faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire. Yasmine Farouk, maître de conférences en science politique à la FESP a modéré la discussion.  

Jeudi 16 mai 2013 à 18h – Faculté d’Economie et de Sciences Politiques – Université du Caire

 Intégralité de la conférence (vidéo préparée par AUC Forum) 

 Synthèse de la Conférence :

Les conférenciers ont exposé leur analyse du phénomène du printemps arabe et l’enjeu auquel la science politique est exposée, et ont notamment mis l’accent sur l’absence de théories explicatives et interprétatives face à l’exceptionnalisme de la nouvelle donne.  

Le Professeur Bertrand Badie appuie son argumentation sur la distinction entre trois temporalités différentes – sociale, politique et internationale – qui surgissent durant les révolutions arabes et qui reflètent l’incapacité de la science politique à présenter une interprétation convenable de la situation actuelle. Les révolutions arabes sont les premières à être qualifiées de post-léninistes. Elles démontrent la vulnérabilité du concept d’autocratie modernisatrice qui s’inscrit dans une logique d’exceptionnalisme arabe imposé pour longtemps par la science politique. Selon lui les changements dans la région arabe ont prouvé l’incapacité du monde à les saisir.

Le professeur Bahgat Korany, quant à lui, s’est concentré sur deux principaux points. Le premier point interroge la nature des études politiques qui ont mis l’accent pendant longtemps sur l’exceptionnalisme arabe et ont négligé la possibilité d’une rupture de la continuité par les bases populaires. Son deuxième point pose la question de savoir si le concept de transition démocratique, tel que développé par les spécialistes de la transitologie, est utile pour expliquer le changement dans le monde arabe. Il dégage trois principes généraux qui peuvent servir de facteurs explicatifs de l’instabilité actuelle : les aspirations et les attentes non-satisfaites et parfois irréalistes des peuples, le manque d’un terrain commun entre les différents protagonistes sociaux et politiques en plus de l’absence d’une coalition nationale et la question de la sécurité.

A la suite de la présentation des professeurs Bertrand Badie et Bahgat Korany un débat s’est tenu avec le public et a notamment porté sur le rôle de la religion dans la transition démocratique, le rôle des institutions militaires, l’intervention militaire extérieure dans le processus de changement,  la construction des nouvelles institutions, et la nature de transition dans les sociétés arabes. 

 

 « Les médias arabes deux ans après les changements politiques »

Conférence conjointement organisée par l’Institut français d’Egypte et la faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire dans le cadre du Forum France Egypte. Elle sera animée  par Yves Gonzalez-Quijano et Hussein Abdel Ghani et modérée par Nadia Abu Ghazi.

Yves Gonzalez-Quijano est chercheur à l’Institut français du Proche Orient (IFPO) et Hussein Abdel Ghani est journaliste et a dirigé le bureau Al Jazeera au Caire. Présentation en arabe avec traduction simultanée vers le français.

Mardi 26 février – 12h-13h30 – Faculté d’Economie et de Sciences Politiques – Université du Caire

 

 

 « Current Economic Issues » – First Joint Economic Research Workshop between the University of Paris 1 and the Faculty of Economics and Political Sciences of Cairo University

La FESP a organisé conjointement avec l’Université Paris 1 un atelier de recherche les 27 et 28 mai 2012. Cet atelier a regroupé 7 enseignants-chercheurs de l’Université Paris 1 et 13 enseignants-chercheurs de l’Université du Caire sur les thématiques suivantes : économie du travail, monnaie-banque, économie internationale, microéconomie, organisation industrielle et pauvreté.

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The Faculty of Economics and Political Sciences and the University of Paris 1 have jointly organized  a workshop on « Current Economic Issues » on the 27th and the 28th of May 2012. This workshop gathered 7 professors and researchers from the University of Paris 1 and 13 professors/researchers from Cairo University or Economic institutions on the following topics: Labor Economics, Finance, International Economics, Microeconomics, Industrial Organization and Poverty.

You can download the agenda and the papers that were presented:

  • Agenda

Agenda – Current Economic Issues 27-28 May 2012 Final 2 pages

  • Presented Papers:
    • International Economics

Sandra Poncet – Staropsta de Waldemar – Product Relatedness and Firms Exports in China

Ahmed Ghoneim and Heba El Deken – paperonmigration and trade

Crozet-Milet-Mirza Discriminatory Effect of Domestic Regulations on International Services Trade

Dina Mandour – Eurocrisis Impact on Egypt’s Trade – May 2012

    • Labor Economics – Labor Economics and Trade

Rizavi-Sofer- Household Division of Labor – Is There any Escape from Tradition Gender Roles

Rana Hendy – Is the labor market fair enoughpdf

Chaimaa Yassine – Structural Labor Market Transitions and Wage Dispersion in Egypt

Hala Sakr – Trade Policy and Poverty Eradication

Hanan Nazier – Trade Liberalization and Labor Demand Elasticities – Empirical Evidence fom Egypt

Irene Selwaness and Chahir Zaki – Assessing the Impact of Trade Reforms on Informality in Egypt

    •  Industrial Organization/Microeconomics/Behavioral Economics/Corporate Governance and environmental economics

Suzanna El Massah – The Power of Reframing Incentives – Field Experiment on Students Productivity

JPh Tropeano and Andrea Costina – Ex Post or Ex Ante – On the Optimal Timing of Merger Control

Noha El Demery – FDI Decision Influence of the Host Country’s Innovator Lead Users

Gunther Capelle-Blancard et Petit – The weighting of CSR Dimensions

    • Poverty/Welfare

Racha Ramadan – Gihane Ahmed – Khalid Abu Ismail – Towards More Sensible Poverty Measurement

André Lapidus – Possibility of a Welfare policy in a World of Ecmotion-Driven Individuals a Humean Point of View

    • Finance/Monetary Policy

Michaël Assous – Irving Fisher’s Debt Deflation Analysis

Mona Essam – Crowding Out Effect of Public Borrowing -The Case of Egypt

Hoda Selim – Exploring the Role of the Exchange Rate in Monetary Policy

« La Diplomatie de Connivence » – Bertrand Badie – Lundi 12 mars 2012, FESP (salle Sawires) 

Professeur de science politique à Sciences Po Paris, Bertrand Badie anime une conférence sur la « diplomatie de connivence » sujet de son dernier ouvrage paru aux éditions La Découverte.

Pour Bertrand Badie, « la fin de la bipolarité a consacré un retour aux vieilles pratiques du concert, telles qu’elles ont été forgées au début du XIXème siècle. Ce retour à une « diplomatie oligarchique  » contredit les besoins propres à la mondialisation et crée davantage de crises qu’il ne suscite des modes probants de régulation. D’où cette remise en cause croissante des hégémonies et cette montée des diplomaties contestataires et déviantes qu’on observe actuellement ».

Traduction simultanée français/arabe

 

 

 CONFERENCES ET SEMINAIRES PASSES 

 

Quelle transition pour l’Egypte ? Troisième rencontre franco-égyptienne : dynamiques, enjeux, acteurs, 12 juillet 2011, Sofitel El Gezirah

Cette troisième rencontre était co-organisée le 12 juillet 2011 par le Centre d’Études et de Documentation Économiques, Juridiques et Sociales (CEDEJ) et l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) en partenariat avec la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire et avec le soutien du Ministère français des Affaires étrangères et européennes.

Programme de la rencontre

« Les révolution arabes : sommes-nous à l’aube d’un monde nouveau ? », 26 mai 2012, FESP

La délégation de l’Union européenne en Egypte, l’Institut Français d’Egypte, le Centre des études de civilisation et du dialogue des cultures (CCSDC) et la Filière francophone de la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques (FESP) ont co-organisé le jeudi 26 mai 2012 une conférence sur le thème « Les révolutions arabes : sommes-nous à l’aube d’un monde nouveau ? ».

La session d’ouverture présidée par Alia El Mahdi et Marc Franco, ainsi que par Ola El Khawaga, superviseur académique de la FESP, et Pakinam El Sharkawy, directrice du CCSDC, a été l’occasion d’une large introduction sur les révolutions dont nous sommes aujourd’hui témoins. Au cours de la première session, « Les révolutions arabes : L’Histoire et la Politique (une vision comparée) », sont intervenus Pierre Thénard, Conseiller auprès du Ministre français des Affaires étrangères et européennes, et Sarah Ben Néfissa. Une étude comparative basée sur l’Histoire des révolutions que les deux derniers siècles ont pu porter (présentation de P. Thénard : « L’enchaînement des révolutions ») et les différentes théories politiques qui existent en la matière (« Révolutions arabes et paradigmes d’analyse du politique des pays de la région », S. Ben Néfissa) leur ont permis de présenter les différentes possibilités d’analyse et de compréhension des événements cruciaux que connaît actuellement le monde arabe. Enfin, Pakinam El Sharkawy  a  tenté  de  dégager  les similarités et les divergences entre les modèles révolutionnaires présents dans le monde arabe. Au cours de la deuxième session, Frédéric Charillon a, dans une vision prospective, examiné les différentes possibilités d’évolution des révolutions actuelles à l’aune des contextes politiques et sociaux de chacun des pays arabes concernés. Hassan Abou Taleb a, pour sa part, traité de l’impact des révolutions sur les relations régionales entre les différents pays arabes. Enfin, Essam Abdel Shafy a abordé le sujet des révolutions arabes et des relations possibles de ces démocraties naissantes avec l’Occident.

« Innovation and Economic Development in the Mediterranean Countries », 13-13 décembre 2010, Marriott

Les 13 et 14 décembre derniers s’est tenue au Marriott la deuxième édition de la conférence internationale du groupement de recherche international du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique, en France) « Développement des Recherches Economiques Euro-méditerranéennes » (GDRI DREEM), dirigé par E.M. Mouhoud. La Filière, le CEDEJ et ERF (Economic Research Forum) étaient chargés de l’organisation de cette conférence, en coopération avec l’Université Paris 9 Dauphine et l’Université Sud Toulon-Var.

 Environ 80 papiers ont été présentés. Comme l’a souligné E.M. Mouhoud lors de son passage à la Filière, cette conférence se veut le « réceptacle de potentiels de recherche cachés ». Ainsi,  elle est une façon de « transmettre des savoir-faire et d’accaparer des connaissances », en ouvrant la voie aux nouvelles recherches, à de nouvelles thématiques et en contribuant à rendre plus visibles les jeunes chercheurs. Sur six de nos anciens étudiants qui avaient répondu à l’appel à communication, tous avaient été retenus pour présenter leur papier : Noha El Déméry sur les TIC, Racha Ramadan sur les subventions, Hoda Selim et Hoda Youssef sur la politique monétaire, Lamia Kandil et Rana Hendy sur l’économie du travail.

Programme de la conférence

Initiative franco-égyptienne pour un dialogue franco-arabe : enjeux stratégiques au Moyen-Orient, 30 octobre 2010, FESP

[slideshow id=10]Journée d’études organisée par le Centre de Recherche et d’Etudes Politiques (CPRS) de la Faculté d’Economie et de Sciences Politiques (FESP) de l’Université du Caire et l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM), en partenariat avec le CFCC,  et la Filière francophone de la FESP.

Programme de la rencontre