Rencontre entre le bureau exécutif de l’union des étudiants égyptiens, Daniel Gaxie, professeur de science politique de l’Université Paris 1 et Didier Monciaud, spécialiste de l’histoire contemporaine égyptienne, modérée par Hala Abou-Ali, professeur d’économie de l’Université du Caire.
Les représentants des unions étudiantes ont mis l’accent sur la nécessité de réviser la charte étudiante, d’augmenter la représentation des étudiants au sein des conseils d’université et d’élargir les prérogatives des unions des étudiants. Daniel Gaxie a présenté un avis très critique voire même négatif des organisations étudiantes françaises. Selon lui leur faiblesse tient au faible nombre d’adhérents, aux luttes entre organisations étudiantes, à la faible participation des étudiants aux élections et à leur engagement insuffisant dans une réflexion sur la politique universitaire. Didier Monciaud a quant à lui exprimé son enthousiasme à l’évolution du mouvement étudiant égyptien depuis la révolution du 25 janvier 2011 et a souligné l’ancienneté et la richesse du mouvement estudiantin égyptien. Il a également évoqué la question du statut des étudiants en France et les revendications morales et en termes d’intérêts matériels des organisations étudiantes françaises.
[slideshow id=15]La discussion qui s’en est suivie avec le public a essentiellement porté sur les arrestations d’étudiants, la question sécuritaire dans les universités égyptiennes et la création de nouvelles universités.